L’internet des objets a le vent en poupe auprès des entreprises. Mais également auprès des pirates qui y voient un bon moyen pour s’immiscer dans leur système d’information pour y voler des données voire installer sur leurs réseaux des logiciels malveillants dont des ransomwares. C’est donc sans surprise que les organisations accroissent année après année leurs dépenses en sécurisation de l’IoT. D’après les derniers chiffres du cabinet Gartner, elles devraient d’ailleurs au niveau mondial progresser significativement, plus de 28%, en passant d’1,174 milliard de dollars à 1,506 cette année. En 2018, ces dépenses sont ventilées de la manière suivante : 373 millions pour sécuriser les terminaux bout de réseau (endpoint), 186 pour les passerelles de sécurité et 946 dédiés aux services professionnels spécialisés.

« Dans les initiatives IoT, les organisations n’ont souvent aucun contrôle sur la source et la nature des logiciels et du matériel utilisés par les appareils intelligents connectés », a expliqué dans un communiqué Ruggero Contu, directeur de recherche chez Gartner. « Nous prévoyons une demande pour des outils et services visant à améliorer la découverte et la gestion des actifs, l’évaluation de la sécurité des logiciels et du matériel et les tests de pénétration. Les organisations chercheront également à mieux comprendre les implications de l’externalisation de la connectivité réseau. »

En 2020, le Gartner estime que les dépenses en sécurité de l’IoT atteindront près de 2,5 milliards de dollars avant d’approcher un an plus tard 3,2 milliards de dollars.